UNE MAM POUR QUOI FAIRE ?
- La Nouvelle Morcenx
- 2 sept.
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Après la microcrèche, nous nous intéressons à l’utilité de la MAM ou Maison des Assistantes Maternelles. Les deux structures doivent cohabiter mais sont clairement identifiées dans l’espace de l’ancienne piscine de Morcenx.
Nous avons évoqué ces derniers jours la genèse de la microcrèche, et les méthodes employées pour le recrutement des salariés.
Plusieurs personnes nous questionnent également sur la MAM, et l’intérêt de sa construction, notamment eu égard l’activité de plusieurs assistantes maternelles agréées et libérales, installées en ville. Plus globalement, les internautes soulèvent l’incongruité d’investir autant d’argent public dans des structures touchant à la petite enfance, alors que la démographie est en berne dans notre ville, et que chaque année des classes ferment… Vaste sujet !
Une nouvelle fois, nous nous interrogeons sur la manière dont la décision publique a été prise.
Sur quelle base a-t-on décidé qu’il était urgent de créer une MAM ?
Il sera intéressant d’observer l’origine géographique et sociale des enfants qui seront inscrits à la microcrèche (MIC) et à la MAM. Sont-ce les contribuables morcenais qui vont bénéficier de ces structures payées par eux ?
Avant de trouver des réponses à toutes ces questions, commençons par relayer le message de cette assistante maternelle diffusé cette semaine sur les réseaux sociaux qui démontre que l’offre est présente pour faire face à la demande : « Bonjour, je suis assistante maternelle agrée depuis 8 ans domiciliée à Morcenx depuis 1 an dans une maison avec un grand jardin. Suite à un départ non prévu, je dispose d’une place disponible immédiatement. N’hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements au : 07.88.43.02.22. Bien cordialement. Nounou Christelle ».
Nous avons constaté que sur la commune plusieurs assistantes maternelles libérales proposaient leur offre de service en matière de garderie aux parents morcenais, et souhaitaient continuer à exercer leur activité en étant agréées à leur domicile pour la garde d’un ou plusieurs enfants. Ceci est bien normal. De plus, la MAM des petits Loups, structure associative, existe toujours en parallèle de l’offre privée.
Alors, quand la commune ne totalise qu’entre vingt et trente naissance par an, on est en droit de se poser la question de la rentabilité de cette structure par rapport à son coût en terme d’investissement, quand d’autres offres sont largement relayées et pourvues en parallèle sur le même territoire.




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