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N°13 : LE KIOSQUE A MUSIQUE, TÉMOIN D'UN RICHE PASSÉ CULTUREL

Dernière mise à jour : 17 sept. 2024


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Alors que le maire Léon Brouste développait sa « cité idéale » par des travaux d’urbanisme conséquents, intervient la seconde guerre mondiale. Ce fut un arrêt brutal pour ses ambitions architecturales. L’urbanisme fut figé notamment pendant l’occupation. Il faudra attendre l’après-guerre pour que la société change, se libéralise et pour que les morcenais se tournent vers des activités plus réjouissantes. La construction du Kiosque à musique, décidée par le Conseil Municipal le 5 février 1948 est confiée à l’architecte André Bergès et à l’entreprise Tarricq de Sabres. Ce kiosque « en dur » qui accueillera les concerts de la société musicale « La Cigale » remplace alors le kiosque en bois, démontable que l’on installait pour les fêtes. C’est une commission, composée de représentants du Conseil Municipal, du Bureau de la Cigale et des commerçants du centre ville qui fut chargée de choisir son emplacement et désigna la place A.Briand.

Alexandre Brière, dans un article publié par les Amis du Brassenx, écrit : « La dernière construction du centre-ville, le kiosque est intéressante car elle est le signe d’une transformation de la société. L’activité musicale et le marché s’organisent autour de ce kiosque, ce qui est contraire à la logique passée d’organiser la vie sociale au milieu du forum, c’est-à-dire pour Morcenx, au centre administratif. Le kiosque devient dès lors le nouvel autel républicain… Il trône au milieu de la cité… C’est pourquoi en 1948, la construction permanente du kiosque signe la fin de la perspective est-ouest… »

Depuis sa construction, l’édifice culturel a vu son aspect modifié à plusieurs reprises pour faire face au nombre grandissant de musiciens (on lui a retiré notamment les barrières en fer forgé). Aujourd’hui, il n’est utilisé qu’à de rares occasions mais demeure un témoignage important de l’intensité des fêtes publiques à une certaine époque.

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