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N°11 : MONUMENT AUX MORTS - LE LIEU DE MÉMOIRE DES MORCENAIS

Dernière mise à jour : 17 sept. 2024


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Chaque ville possède son monument aux morts auprès duquel on rend hommage à ceux qui donnèrent leur vie pour la défense des valeurs de la République, à toutes les victimes des guerres, afin de transmettre la mémoire des conflits aux jeunes générations. Tels sont les enjeux des commémorations et des monuments aux morts, toute à la fois lieux de devoir de mémoire et de souvenir. A l'origine, la fonction de ces édifices a été de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité, faisant ainsi participer la commune au travail de deuil des familles.

A Morcenx, le monument que l’on peut découvrir à côté de l’église Saint Vincent de Paul, installé là depuis 1936, était initialement installé place Léo Bouyssou, à l’emplacement de l’actuel centre Jean Jaures. On doit sa réalisation en 1921 au sculpteur landais Robert Wlérick qui a élaboré les plans (connu pour la réalisation de la statue équestre du Maréchal Foch place du Trocadéro à Paris, pour la landaise au Capulet de Labrit, ou le cénotaphe de Victor Bérard), à l’entrepreneur Emile Larrode pour la réalisation, à l’architecte Léonce Leglise qui a supervisé les travaux. En 1925, le maire Louis Saint-Jours décide de confier des travaux complémentaires à René Souren et Jules Licart (artisans locaux) qui ajoutent un entourage en pierre d’ardue et une grille de clôture. Ce monument a vu le jour grâce à une souscription publique organisée par le banquier Fernand Delvaille, président du Comité pour l’Erection d’un Monument aux Morts pour la France de Morcenx. Le marché sera passé en août 1920, la commande officialisée par la commune le 29 mai 1921 et l’inauguration faite le dimanche 6 novembre 1921 en présence de nombreux élus locaux et du préfet. Sur sa face orientée vers le Nord, se trouve sculptée la figure d’un Ange. Sur les autres faces figurent les noms des « Enfants de Morcenx morts pour la France ». Au départ, le Monument commémorait la disparition de 109 morcenais à la Grande Guerre (1914-1918). Depuis, d’autres guerres ayant eu lieu, la liste a été rallongée (13 pour la seconde guerre mondiale, 3 pour l’Indochine, 1 pour l’AFN).

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