MA PROMENADE ESTIVALE A MORÉ

LA GRUE MASQUÉE VOUS INFORME

Alors que l’arboretum de Moré s’est offert une petite beauté estivale bienvenue après des années d’entretien à minima (et même s’il reste beaucoup à faire pour rendre à cet espace son caractère didactique avec la restauration de la signalétique), j’ai filé à tire-d’aile en direction des installations périphériques.

Première halte sur l’aire de jeu des petits humains du centre de loisirs. Stupéfaction… Les élus ont voté le 30 janvier 2025 des crédits pour sécuriser les espaces extérieurs afin d’éviter de perdre les enfants dans la nature comme cela s’est déjà produit. Sept mois plus tard… toujours pas de clôture pour limiter les risques d’entrées et de sorties non contrôlées.

Seconde halte dans l’espace bien sécurisé des serres de Moré devenu une véritable friche puisqu’aucun exploitant n’est encore en place. Je pense que les humains innovent avec ce projet : ils commencent par la mise en jachère pour reposer les sols… ils cultiveront après… c’est un cycle de culture à l’envers ! En fait, ils n’ont pas non plus encore récolté le nom des futurs exploitants. Une année pour rien pour un projet qui dépend grandement de la saisonnalité. Je souhaite bon courage aux agriculteurs qui devront remettre en état une installation neuve financée à grand renfort d’argent public.

Pour le moral, je prends la décision de quitter le Domaine de Moré et d’aller rendre visite à mes cousines les cigognes dont une vingtaine sont en transit à Rion des landes. Au moins nous allons pouvoir discuter de la beauté de la nature, du temps qui passe, et observer de haut ces humains qui n’ont toujours pas compris grand chose au monde vivant, à sa protection et son développement harmonieux.