LA TRIBUNE LIBRE DE YANN N°10

Après vous avoir présenté la semaine dernière qui j’étais, cette semaine j’essayerai de vous expliquer les sources et motivations de mon intérêt pour la chose publique locale et la citoyenneté !

Tout d’abord, ce qui m’alarme le plus rapidement au niveau local, c’est dès 2018 le niveau de la dette de la commune. Ainsi, au lieu de tout miser sur des dépenses utiles pour baisser la dette ou, du moins une stabilisation du budget afin de rembourser la dette, la municipalité a continué à faire des dépenses exorbitantes dont on aurait pu se passer.

Ainsi, alors que chaque ménage a fait face à l’augmentation des prix alimentaires, de l’électricité, du gaz, la commune, elle, continue à dépenser sans regarder vraiment ce qui serait nécessaire, comme le font les Morcenais depuis 3 ans sans aucun doute.

Motivé par la chose publique, je souhaite mettre mes compétences et celles que j’emmagasinerai jusqu’au scrutin, pour retrouver une commune vivante. Je me souviens que, lorsque j’étais petit, j’avais lu la page entière dédiée à l’histoire de Morcenx sur le site web de cette dernière. Quelque peu nostalgique de cette époque que je n’ai pas connue mais que tant d’entre vous racontez si bien, je me battrai pour que des entreprises reviennent, que la population vive le mieux possible avec les réels services dont elle aurait besoin, pour éviter que Morcenx se transforme en ville-dortoir, en bref, qu’elle soit enfin « Morcenx dynamique ».

Je suis aussi très sensible à la cause de la citoyenneté. Le taux de participation lors des élections de 2020 a frôlé les 53 %, bien trop peu sachant que l’élu en lequel les Français ont le plus confiance est le maire. Alors peut-être, ce taux d’abstention pourrait s’expliquer : une liste qui fait 72 % et qui rafle la majorité des sièges, plus la prime au vainqueur dès le premier tour et ce depuis tellement d’années. À quoi bon aller voter si c’est joué d’avance ? La Nouvelle Morcenx et moi-même constituerons sans aucun doute une force d’alternance claire au projet porté actuellement. Persuadé que la politique des partis n’a rien à faire dans une petite commune — si ce n’est être le porte-parole de son parti —, je souhaite mobiliser tout l’électorat muet et convaincre ceux qui s’expriment déjà. Inscrivez-vous sur les listes électorales si ce n’est pas déjà fait, votre vote ne vaut pas moins que celui des autres !

Je suis donc convaincu que la citoyenneté active, ce n’est pas seulement voter tous les six ans comme on voudrait nous le faire entendre. C’est aussi s’informer, débattre, s’impliquer, ne pas laisser les décisions se prendre sans nous. Parce que la démocratie locale, ce n’est pas un jeu fermé : c’est un chemin que l’on doit construire tous ensemble.