DES ECOLODGES FINANCÉS PAR LE CONTRIBUABLE
- La Nouvelle Morcenx
- 1 nov.
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Alors que le projet de création d’un vaste camping d’écolodges sur 9 hectares est toujours d’actualité sur les rives du Lac d’Arjuzanx, soutenu par la municipalité et plus particulièrement par le Maire qui est aussi président du syndicat mixte qui doit mettre à disposition le terrain au promoteur, LNM est destinataire d’un document que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre.
En l’occurence, il s’agit d’un tract diffusé à 1200 exemplaires dans toutes les boites aux lettres des habitants de Léon, impactés par un projet similaire à celui d’Arjuzanx et contre lequel deux recours en justice auprès du Tribunal administratif de Pau sont en cours d’instruction, dont l’un introduit par l’association environnementale SEPANSO, dont le maire en question n’apprécie guère les actions très largement répandues et connues dans la sphère publique.
Le point commun entre les deux projets ? La même société SAS Paloma Resort qui souhaite bâtir des complexes touristiques en milieu naturel. A Léon, l’association « Non à l’urbanisation au bord du Lac de Léon » se mobilise pour lutter contre le surtourisme, contre l’artificialisation de milieux naturels fragiles, contre « la marchandisation pure et simple de la nature ».
Elle dénonce également la captation par cette société d’1,2 million d’euros d’argent public octroyés par la Région Nouvelle Aquitaine, et souligne que cet argent serait plus utile au développement de projets d’intérêts publics majeurs.
Dans le document, l’association annonce l’existence d’un projet identique sur Arjuzanx, et pose une question bien légitime à laquelle les Morcenais n’auront bien entendu aucune réponse : « Combien encore d’argent public pour ce projet ? ».
On connait les largesses du président du syndicat mixte d’Arjuzanx lorsqu’il s’agit d’investir l’argent public dans des projets sans intérêts publics, non rentables pour la collectivité mais ô combien lucratifs pour les holdings qui en récupèrent l’exploitation.
Bien évidemment, par parallélisme des formes, ce qui est rejeté à Léon, ne peut qu’être rejeté à Arjuzanx compte tenu des mêmes motifs, et de la proximité de la Réserve Naturelle Nationale qui est un espace protégé.
Concrètement, même si la municipalité a déjà prévu un emplacement réservé dans le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant programme local de l’Habitat (PLUiH) du Pays Morcenais, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ces deux associations seront à nos côtés, pour mettre un terme à cette marchandisation pure et simple de nos espaces naturels.
A suivre…




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